COMMISSION NAUTIQUE
Moëlan sur mer le
vendredi 6 septembre 2013
COMPTE RENDU DE LA COMMISSION NAUTIQUE LOCALE
du jeudi 5 septembre 2013
Mr Thaéron et son suppléant étaient absents, j’étais soutenu
par Michel Guyomar.
Premier point :
Il concerne le statut SPIC du syndicat
Si nous avons pu démontrer que le SPIC n’est pas viable
(déficit chronique d’environ 10K€), les divergences ont porté sur la nature du
DPMa (domaine artificiel construit) et DPMn (domaine naturel).
Monsieur Guillou
précise que le site du Bélon comprend une partie artificielle (les quais et
leurs infrastructures) et une partie naturelle le long de la ria.
L’argumentation à développer concernant les
pêcheurs-plaisanciers serait alors la suivante :
Si les deux domaines
cohabitent au sein du syndicat alors les deux structures SPIC et service public
administratif (SPA) peuvent cohabiter.
Les plaisanciers, locataires provisoires d’un anneau sur le
domaine naturel payent une redevance qui leur permet s’ils le souhaitent
l’accès aux équipements bâtis du port. Mais ils ne sont ni actionnaires ni
propriétaires de ces équipements construits en « dur ».
Leur gestion relève d’un SPA qui assurera un emploi
approprié (selon la règlementation) de leurs redevances, un budget communal
annexe qui permettra une saine gestion démocratique du plan d’eau géré par le
syndicat. Le non payement de la TVA.
Les pertes du spic déficitaires devront comme la loi le
prévoit être compensées par les communes constituantes. Nous sortirons ainsi de
ce cercle vicieux
Cette situation est comparable (toutes choses restant égales
par ailleurs) à la gestion d’autoroutes. Les usagers payent au péage
l’utilisation du domaine routier confié à un gestionnaire et la possibilité
d’utiliser les ressources commerciales ou techniques (boutiques, toilettes,
pompes à carburant) s’ils le souhaitent.
Le socle de la route est propriété de l’état, la concession a
une structure commerciale, cependant les usagers ne sont là aussi, ni
actionnaires ni propriétaires des installations commerciales ou routières.
Page 5 Anse de
Lanriot
1 – intégration au syndicat
La décision préfectorale prendra environ 2 ans, jusque la
règle qui consiste à conserver l’AOT en le maintenant en état, ou le transférer
au syndicat volontairement sera maintenu. Lorsque l’arrêté préfectoral sera
pris cela ne dépendra du bon vouloir des dirigeants du syndicat.
Il serait utile d’en parler lors des prochaines
élections municipales.
2 – sur l’équité de traitement
Il est admis que les titulaires de mouillages quotidiennement
à sec bénéficieront une compensation financière sur leur redevance. Le montant
reste à calculer (certainement par la prochaine municipalité)
3 – cession gratuite
L’anse de Lanriot sera cédé gratuitement au syndicat par
l’Etat, pas de taxe supplémentaire.
3 – les bouées K1, K2
Il est admis qu’elles ne sont pas à leur place, le
nécessaire va être fait par le syndicat.
4 – la cale de Kermeur Bihan
L’accès terrestre n’est pas du ressort du syndicat. Le
problème est connu par la municipalité. Mais nous n’avons pas avancé vers sa
résolution.
Page 7 : les
picots
Monsieur Guillou à déclaré que cela était de son ressort et
qu’il interviendrait.
Page 9 : Beg Porz
La question fut posée mais nous n’avons pas obtenu la
suppression du loyer, là aussi à revoir avant les prochaines élections.
Page 10 :
l’envasement amont
Monsieur Guillou a été attentif , Monsieur Pascal Guillou
(plaisanciers) signale que lors de l’opération Cycleau, le simple godet mis en
œuvre ne pouvait pas produire l’action de chasse escomptée. G.Duliscouet
déclare que c’est de la responsabilité de l’état. Monsieur Guillou (DDTM)
renvoi la balle dans le camp des collectivités ou du département.
Il semble encore une fois que nous n’ayons guère avancé.
Page 11 :
les coffres
Monsieur Guillou et monsieur G.Duliscouet sont d’accord pour rétablir les filières.
Reste à s’assurer que cela ne soit pas aux frais du syndicat.
Page 12 les infrastructures coté Riec
L’intégration du restaurant est motivée par le fait que la
DDTM n’a plus la possibilité réglementaire d’accorder une AOT pour cette
activité.
L’entretien des « murs » du restaurant resteront à
la charge du propriétaire
Nos remarques, appuyées par Monsieur Ollivier, concernant
les frais notamment d’assainissement et de mise aux normes (toilettes, fosses) ont
été entendues.
Restera à s’assurer que les vérifications de l’état de la
cale et des installations seront effectuées par le syndicat avant l’intégration.
André Audren a été entendu par Monsieur Guillou, la
discussion vive à porté sur la nature du domaine artificiel (DPMa) ou naturel
(DPMn), sur la taxation abusive de la TVA et sur le fondement de la propriété
de l’état sur le domaine maritime. André Audren à produit un mémoire argumenté
adressé à Monsieur Guillou.
Nous avons en définitive approuvé ce projet mais avec les
réserves mentionnées ci-dessus. Le conseil dans son ensemble a approuvé le
projet, mais nous sommes seuls à avoir émis des réserves.
Jean-Pierre Grataloup
Vice Président de l’APUB
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