Nous avons rencontré le Trésor Public
Où sont nos crédits d’investissements ?
L’un de nos adhérents nous a fait remarquer qu’en
comptabilité publique les investissements sont confiés au Trésor Public et ne
peuvent être placés en Banque. Donc pas de ressources possibles pour notre
budget.
Afin de comprendre et évaluer les possibilités d’actions,
nous sommes allés consulter l’agent comptable à la trésorerie de Pont-aven.
De cette entrevue, que la trésorière a fort aimablement bien
voulu nous accorder, il ressort les points suivants :
-
les investissements (nos146K€) sont effectivement
confiés au Trésor Public et disponibles pour toute demande d’investissement
présentée dans les règles (les intérêts d’un éventuel placement de cette somme restent
propriété du trésor).
-
Toute dépense faite sur les investissements doit être motivée,
justifiée et entraîne systématiquement de l’amortissement (réfection de la
cale…)
-
Toutefois, le choix de la durée de l’amortissement est
proposé par le SIVU, par exemple un
logiciel s’amortit en principe en 2 ans. Ce qui veut dire que l’on utilise nos
146K€ pour acheter ce dernier, mettons 4K€, et pendant 2 ans l’on va prélever
2K€ sur notre fonctionnement afin de réapprovisionner le budget
d’investissement des 4K€ ! Pour faire court on le paye deux fois.
-
Ces charges d’investissements (30% du budget de
fonctionnement) sont dues au fait qu’à la création du SIVU les actifs
correspondant ont été pris en compte dans les statuts. Cependant, des
subventions de la commune vers le SIVU sont possibles dans la mesure où elles
sont prévues dans les statuts du dit SIVU. Tout comme il est possible (en
théorie) de modifier lesdits statuts.
En conclusion :
Il semble que nous soyons complètement
contrains par la comptabilité publique. Une forte dépense d’investissement
peut être couverte dans la limite de nos
146K€, Cependant elle engendrera de nouvelles charges d’amortissements (30% du
budget + + jusqu’à combien ?)
Des aménagements ne seront
possible que par le choix politique (conseil municipal) de vouloir soulager le fonctionnement du
SIVU.
La seule marge de manœuvre qui
nous reste (en dehors des choix électoraux le moment venu) consiste à
travailler sur les recettes (d’ou la solution de facilité du SIVU qui s’est
limité à augmenter les redevances des usagers en abandonnant d’autre recettes
plus difficiles à recouvrir).
Il est donc primordial de faire d’une
part la chasse au « gaspi » et d’autre part de résorber les manques à
gagner déjà relevés. Enfin, de réfléchir à d’autres pistes qui rendraient notre
port plus attractif, donc à terme plus rentable.
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