Avenir de la zone de mouillages de Kersaux
Madame la présidente du syndicat intercommunal du Bélon, par
ailleurs adjointe aux ports de la commune, vient de s’exprimer sur l’avenir de
la zone de mouillages de Kersaux, ses propos sont repris dans la presse locale.
Nous somme consternés par ses
annonces : « s’il ne reste qu’une seule Autorisation
d'Occupation Temporaire (AOT) valide, alors pourquoi nous investir pour un seul
mouillage ? ». Nos concitoyens sont évidemment prêts à entendre un
tel argument. Toutefois, la vérité mérite des explications.
Car en saison une bonne quinzaine de bateaux, tant riécois que moëlanais, sont tous les
ans aux mouillages à Kersaux. Mouillages dont les AOT reconduites tous les
trois ans, étaient jusqu’ici gérées par la Direction Départementale des Territoires
et de la Mer (DDTM).
Alors, quel est le problème ? Nous apprenons aujourd’hui
que l’administration souhaitait depuis 2015 reléguer aux municipalités ou au
syndicat, la gestion des zones de mouillages jusqu’ici sous sa responsabilité,
dont celle de Kersaux. Mais sans résultat jusqu’à cette année.
Alors las d’attendre, la DDTM s’en prend par facilité
directement aux titulaires des mouillages. Elle annule les autorisations depuis
plus d’un an. Il est donc normal que le nombre de plaisanciers disposant d'une
AOT valide soit en voie d’extinction.
Certes, on peut questionner la méthode qui consiste à s’en
prendre directement aux citoyens, seules victimes.
Cependant, il est encore plus surprenant que madame la
présidente du syndicat feigne l’étonnement alors qu’elle est pleinement
responsable (avec sa collègue de Riec) de cette situation.
Le collectif de l'Anse de Kersaux s’est formé pour défendre
les intérêts légitimes des victimes de ce différend qui les dépasse. Jeudi
dernier, dans un entretien avec le représentant de ce collectif, madame la
présidente du syndicat a rejeté la faute sur la DDTM qui, ne répondrait pas à
ses courriers.
Gageons qu’en période électorale, avec la bonne volonté des
uns et des autres nous parvenions rapidement à une solution satisfaisante pour
tous.
JP Grataloup, président de l’APUB
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