Zone de mouillage de Kersaux en sursis ?
Bonjour à tous.
La zone de mouillages de Kersaux fait aujourd’hui couler
beaucoup d’encre, car la DDTM menace ouvertement de lui faire lever l’ancre (voir les articles joints).
Beaucoup de choses sont avancées et leur contraire. Comment
s’y retrouver et comprendre qui veut quoi et qui peut faire quoi ?
Une chose est certaine, la DDTM qui administre ces
mouillages depuis plus de vingt ans veut s’en débarrasser. Alors tous les
motifs sont bons, un courrier (DML du 05/06/19) nous informe notamment que le service
littoral supprime brutalement les quelques 25 mouillages de Kersaux en menaçant
les plaisanciers de représailles administratives, pour causes de risques
éventuels de pollution de la rivière.
Les vingt malheureux bateaux présents quelques
mois de l’année polluent le Bélon !
Ci-dessous une photo prise récemment, témoigne de la pollution
constatée aux abords des établissements Cadoret (merci à notre adhérent). Cette
nappe de pollution, comme les précédentes n’est certes pas imputable aux
plaisanciers.
La DDTM impose à la commune la réfection du quai, car parler
de « cale » est impropre, il s’agit en réalité du quai de l’ancien
passeur, dont l’entretien était précisément à l'initiative de cette même DDTM.
Pourquoi ne cède-t-elle pas cette infrastructure dans un
état qu’elle jugerait elle-même satisfaisant ?
Elle souhaite en outre limiter entre 15 et 20 le nombre des
mouillages, au lieu des 25 qu’elle a elle-même autorisé et demande de plus
qu’un parking de dimension adapté soit crée. Que n’y a-t-elle pas pensé préalablement durant les
décennies ou elle en avait la charge ?
En réalité la cession des mouillages de Kersaux ne date pas
de cet été, voici plusieurs années que la DDTM a engagé des discussions avec le
syndicat. Cependant, toutes ces injonctions viennent au pire moment du fait de
la dissolution du syndicat du Bélon et de l’approche des élections municipales.
Les décideurs de la DDTM ne pouvait pas l’ignorer !
Alors pourquoi agir ainsi ? Par inattention, une erreur
d’appréciation, ou une urgence motivée par un rappel à l’ordre... ? Je laisse chacun décider.
Et pourquoi serait-ce aux vingt plaisanciers, pour
la plupart des anciens de nos communes, de faire les frais des décisions
soudaines et arbitraires d’une administration qui en définitive ne montre que
peu de respect pour ses administrés.
Aujourd’hui le syndicat aborde le problème sérieusement et
les solutions qu’il propose sont positives. Espérons qu’il obtienne de la DDTM
les délais escomptés. Nous restons mobilisés sur le sujet et si je peux ajouter,
permettre aussi que les OFNI puissent des années encore, partir depuis Kersaux pour notre
plus grande joie à tous.
Bien amicalement à vous tous,
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Pour que vive ce blog, un petit commentaire ?