Le droit de réponse

Le droit de réponse de L’APUB vous est confié ici dans son intégralité.


Destinataires : Presse locale- Elus de Moëlan- Président et Elus du SIVU
Objet : Commentaire du bureau de l’APUB suite article de presse du Président du SIVU daté du 02 Juin 2012.


Dernièrement monsieur le maire de Moëlan est intervenu par voie de presse pour affirmer que le coût des mouillages est à Moëlan inférieur à celui de nos voisins de l’Aven. C’est l’inverse qui est vrai, les tarifs sont affichés et vérifiables par tout un chacun.
Aujourd’hui c’est au tour de M. Duliscouet, président salarié du SIVU du Belon et adjoint au maire de Moëlan de s’offusquer qu’une action soit entreprise en vue de sécuriser les mouillages à ouvrage personnel.
Le bureau de l’APUB tient à manifester son très vif étonnement en apprenant que le responsable du SIVU  dans son article de  presse du 02 Juin 2012, condamne cette action destinée à sécuriser le plan d’eau.
Nous rappelons que cette action a été engagée gratuitement au bénéfice des intéressés et réalisée par un scaphandrier professionnel, assisté de plaisanciers bénévoles.
Au vu du constat nous déplorons que Monsieur le président salarié du SIVU, en responsabilité depuis quatre ans déjà, ne s’en soit jamais soucié
Mais parlons clairement :
Le Président du SIVU prétend que : « Cette opération a été décidée sans l’accord des propriétaires ». Il est regrettable qu’il n’ait pas compris que cette opération, annoncée en Conseil Portuaire et par presse était réclamée par nos adhérents et d’autres plaisanciers titulaires de ce type de mouillages.
Il écrit encore : «Cette opération a été menée sur la base d’un fichier obsolète ».
Ce n’est pas faute d’avoir demandé la liste de ces mouillages auprès de M. Duliscouet qui nous l’a toujours refusée,  soit volonté de rétention d’information, nous ne comprenons pas pourquoi, soit par incapacité de fournir une liste à jour après quatre années de présidence.
Nous sommes alors convenus de ne contrôler que les mouillages non repérés par le symbole « S rouge » devant apparaître sur les bouées du SIVU.
Les photos de l’état de l’installation accompagnées d’un rapport, ont été adressées à l’adresse du titulaire de l’emplacement, figurant sur les tableaux affichés au port. Seule liste disponible, dont la soi-disant obsolescence relève de la compétence du SIVU.

S’il s’avère qu’un ouvrage SIVU ait fait l’objet d’un contrôle suivi d’un rapport adressé à l’ancien propriétaire. Le Président du SIVU ne peut s’en prendre qu’à lui-même pour ne pas avoir donné mission à son personnel de maintenir l’ouvrage en état, avec les repères adaptés et d’afficher des listes de titulaires à jour. Dans ce cas de figure il s’agit ou de négligences, ou d’incompétences, indignes d’un Président responsable.

Il écrit enfin : « Le Président, saisi par des usagers inquiets des méthodes utilisées, déplore la démarche ».
Nous aimerions connaitre les usagers inquiets de la méthode. S’ils existent réellement nous tenons à les rassurer. - La démarche de l’APUB est faite dans le cadre de ses statuts qui prévoient une entraide entre ses membres, et que c’est tout naturellement qu’elle offre ce service aux plaisanciers non membres.
L’opération a été menée par un professionnel qualifié, La gratuité du contrôle est assurée tant pour les usagers que pour le SIVU.
Le carburant des embarcations, le temps des intervenants, sous et sur le plan d’eau, les photos, le temps de rédactions des rapports, le papier, les timbres, l’ensemble est totalement gratuit !

Nous n’arrivons pas à comprendre pourquoi le Président du SIVU déplore cette action ?
Elle est préventive et réalisée dans le but d’assurer la sécurité des biens et des personnes dans le respect du règlement en vigueur.
Elle à été approuvée par la Fédération Nationale des Pêcheurs Plaisanciers et Sportifs de France. L’ensemble des plaisanciers auxquels nous avons remis les rapports et photos en mains-propres nous ont chaleureusement remerciés pour cette initiative et demandent au plongeur professionnel ayant fait l’inventaire de procéder à la remise en état quand elle s’impose.
Elle n’a rien coûté au SIVU, alors qu’il est directement concerné par la sécurité du plan d’eau et n’est pas intervenu en quatre ans d’exercice.

Pourquoi sommes-nous victimes d’autant de contradictions, de refus, de harcèlement, quel est le but de nos élus ? Le président salarié du SIVU nous en voudrait-il de prendre des initiatives à sa place ?
Rappelons qu’il a été dit en réunion publique, que les mouillages à ouvrage personnel défaillants seraient intégrés dans le plan du SIVU, est-ce en rapport ?

Quoi qu’il en soit, nous tenons à informer les lecteurs et les usagers du Belon face aux propos constamment malveillants qui nous sont opposés.


Date :   05 juin 2012                     Le Président de l’APUB                     Le Bureau de l’APUB

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