A.G du 25 juin 2011 le mot du président

Tout d’abord un grand merci à cette assemblée car l’association n’existerait pas sans elle, et cette soirée non plus.
Mais aussi ma grande reconnaissance à ce bureau qui s’est constitué le lendemain de la dernière A.G. Merci pour leur courage, leur investissement et leur vigilance quant aux intérêts des plaisanciers et usagers que nous sommes.
Il y a un tel travail que même ce bureau renforcé  (14 volontaires) le nombre ne suffira pas. C’est pour cette raison que cette association à un besoin sans mesure de tous ses adhérents.
Vous serez sans doute mis à contribution dans l’investissement de l’APUB à exister et dans les différentes manifestations qu’elle compte bien organiser.
Le travail collectif sera obligatoire pour
1.         le nettoyage du belon,
2.         la vérification des éléments  de sécurité à bord,
3.         la signatures et diffusion de pétition,
4.         prospecter et proposer l’adhésion à l’APUB. (si un adhérent fait une adhésion on double noter effectif.)
5.         les animations à la maison de Beg Porz, (cours de godille, apprentissage du ramendage, montage de lignes, etc…)
6.         Et pourquoi pas un vide grenier sur le port autour du  thème matériel nautique ? Qui n’a pas une épuisette remisée qui pourrait encore servir?
Car dans nos statuts il est dit : « promouvoir des activités de culture et de loisirs ».
Vous êtes et nous sommes tous les ambassadeurs de cette association et qui grâce à ses ambassadeurs doit encore grandir, et nous avons besoin en ces temps difficiles pour les pêcheurs plaisanciers de toutes les bonnes volontés.

Il me faut rendre hommage aussi à nos pères fondateurs : Pierre JECKER, Daniel LE TALLEC, Michel GUYOMAR, pour ne citer que les plus fidèles et qui ont eu la sagesse de fonder cette association dans un esprit d’entre-aide entre ses membres et de défense  de leurs intérêts.
On se rend compte aujourd’hui combien c’est important et combien ils ont eu raison. Par contre ils ont mis la barre très haute et fort de leur succès, nous ne devons les décevoir.

Nous avons hélas depuis le début de mon mandat subit quelques déceptions avec des interventions qui n’ont pas été entendues par les dirigeants de nos ports.
Augmentation des mouillages, il est vrai qu’au conseil portuaire on n’a pas le pouvoir de s’opposer à la décision du gérant, et que le financement n’est assuré que par son seul budget.         Ses  seules recettes sont
1.         les redevances de nos mouillages,
2.         les taxes sur les ventes des pêcheurs,
3.         la redevance des mises à l’eau ou le règlement du droit de stationnement  des bateaux de passage.
Encore faut-il un surveillant présent et vigilent. Il est vrai qu'un seul surveillant pour: renseigner, orienter, dépanner et superviser trois ports, c'est peu.
Nous avons dénoncé dans un article paru dans la presse locale le 12 avril dernier, sous forme d’avertissement, d’une démobilisation des membres des différents conseils.
Nous assistons à tous les conseils organisés par le SIVU, et nous en faisons un compte rendu systématique. Notre crainte est que ces commissions ne disparaissent à cause de leur manque d’intérêt pour les usagers, puisqu’elles n’ont de vocation que de nous rapporter les décisions prises. Une sorte de mise au courant.
Le 29 mars, au lendemain de la remise de notre pétition au Maire concernant Beg Porz, à qui je me suis plaint du manque d’objectivité de la commission de sécurité réunie le 15 mars.         Nous avons dénoncé dans cette même presse cette commission pendant laquelle on  entend tout et son contraire. Des enfants qui fréquentent le lieu de mars à novembre et un président de commission représentant de la DDTM, qui nous dit « qu’en été il n’y a pas trop de ressac ? » 
Commission -Traquenard organisé par les autorités pour entériner un projet qui  ne tient pas compte du site ostréicole ni des dangers que représente une cale soumise aux éléments avec une pente qui la rend inutilisable (ressac, houle, etc.)
Ce projet qui nous tiens à cœur, puisqu’il est nécessaire et réclamé par les usagers, mais qui sera construit sans écouter, ni prendre l’avis des plaisanciers. 
On va nous consentir un escalier d’accès à l’estran, contre l’avis cette fois de l’architecte des bâtiments de France avec un simple avenant ?? et toujours contre son avis on a déjà fait sauter le « rocher remarquable » cher au cœur de l’ABF et qui soit disant ne pouvait supporter d’autre projet que celui décidé par lui.
Nous avions une contreproposition et qui tenait compte du cahier des charges. Celle-ci n’a jamais été soumise à cet architecte des bâtiments de France, que nous avons rencontré le 23 mai et qui finalement trouvait cette proposition plus proche de l’ambiance du site que celui dessiné par lui à la hâte, autour duquel les dessinateurs ont travaillés. Tout ce que nous avons dit dans notre rapport de presse parut le 25 mai à ce sujet est vrai et l’APUB, ni son président ne sont des menteurs!!
Nous avons bataillé tout au long de ces derniers mois sur tous les fronts et avec tous les moyens que nous avions, autour de ce projet, souvent avec nos finances personnelles et rien n’y a fait. Il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre….
Non nous ne boycottons aucun des différents conseils, nous sommes présent à toutes les assemblées à vocation plaisance et pêche.
1.         Comité local des usagers : Philippe, Charly, Maurice.
2.         Commission consultative : Michel, Alain.
3.         Conseil portuaire et Comité consultatif : Michel, suppléant, Gilles.
Nous recevons tous les comptes rendus de ces différentes réunions, et je vous confirme que le marquage au sol, des places de stationnement du port n’a jamais fait partie d’un ordre du jour quelconque, contrairement à ce qui a été dit mercredi 15 juin en réunion de crise avec les pêcheurs professionnels victimes d’un empressement répressif, recevant ainsi des verbalisations sans précédent à Moëlan.
Nous ne faisons pas parti, aux yeux de notre premier magistrat, des gentilles associations. Et il nous dit lors de la signature de la convention de partenariat avec le club nautique et le comité d’animation pour le « challenge de l’huitre »  que « les ports ne sont pas des lieux de polémiques ». Mais il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises associations. Il y a des associations festives et des associations de défense. Nous sommes une association de défense, mais nous savons aussi faire la fête et  nous sommes  présents dans tous les Fez Noz organisés sur le port, y compris à la fête du P.S.  
Nous sommes une association de vigilance, de revendication et de construction, d’entre-aide pour le bien être des pécheurs plaisanciers et usagers du Belon.
Ces raisons nous forcent à penser que plus on aura d’adhérents et plus vite on sera au courant des problèmes afférents au port et plus vite nous pourrons réagir.
1.         Chaines défectueuses ou changées à tort, (la prestation nous est facturée et il est plus facile de changer une chaîne que de démêler un bout)
2.         incident de police,
3.         abus de mouillage,
4.         état du chenal,
5.         bateau en péril dans la ria et qu’il faudra bien prendre en charge un jour ou l’autre.
C’est vrai et je suis en accord avec le Maire : « les plaisanciers sont dépositaires de l’ambiance des ports » et il a raison. Mais qu’on écoute les gens des ports, et pas seulement d’une oreille distraite et que la parole leur soit donnée avant que toutes les décisions ne sont prises, que l’on tienne compte de leurs remarques !
Oui, il faut pour éviter les épisodes Beg Porz ; s‘écouter et discuter se mettre d’accord,  mais avant les dessins et les contrats signés.
 Aux mots « démocratie participative », il fait demander  « démocratie active. »
Qu’on nous invite aux discutions autour d’un label régional pour des petits ports et nous viendrons. Nous avons des idées et nous sommes prêts à les partager. Etablissons un véritable cahier des charges, mais ensemble.
Nous ne nous sommes jamais défilés et cela continuera, soyez en certains.
Nous aurons  dans l’avenir sûrement d’autres tâches.
A l’instant, où une décision européenne visant à supprimer les SIVU au profit des communautés de communes se fait de plus en plus pressante. On est en droit de se demander à quelle sauce nous allons être mangés. Mais ne nous braquons pas trop, car cela peut être une manœuvre libérale qui sous la poussée des lobbyings, aimerait installer à la place de nos gestion de père de famille, des Délégation de Service Public, confiant ainsi le bébé à des pros du business. Vinci ou Veolia sont sûrement sur les rangs.
Voyez qu'il nous reste quelques sujets d’inquiétude :
1.         baignade au Gorgen et à Questeland.
2.         Le banc de coque dont la concession balisée, semble déborder largement du périmètre accordé.
3.         Et l’accès par la terre à Ker meur bihan.
Voyez que la vigilance reste de rigueur et que l’APUB prend tout son sens.
Sur ces perspectives d’avenir il ne me reste plus qu’à vous inviter à débattre autour de ces interrogations et propositions              .
Merci

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